Presse, Ulm News, 2012.04. ➜ Le directeur de GFD, le Dr Peter Gluche, était doctorant à l’université d’Ulm et a fondé la société Gesellschaft für Diamantprodukte mbH (GFD) avec le Dr Andre Flöter. Aujourd’hui, GFD développe et produit des revêtements diamantés artificiels avec huit collaborateurs.
Les pièces de précision diamantées, par exemple sous la forme de lames tranchantes comme des rasoirs pour l’industrie du papier et des films, de roues dentées ultra-précises ou de cadrans diamantés pour l’industrie horlogère suisse ou de fraises pour l’usinage de matériaux difficiles à usiner, sont convoitées dans le monde entier. En effet, les revêtements étudiés et appliqués par le GFD permettent une durée de vie jusqu’à 1000 fois supérieure à celle des lames et des outils conventionnels en acier. L’usure et donc la durée de vie des machines sont radicalement réduites.
Les pièces de mouvement d’Ulm font tourner les montres de luxe de Cartier, Jäger le Coultre et Ulysee Nardin. « Ces montres sont pratiquement incassables », souligne l’entrepreneur. Actuellement, les chercheurs d’Ulm développent un rasoir humide de luxe qui permet plus de 1000 rasages.
Au cours des dernières années, le chiffre d’affaires a augmenté en moyenne de 30 % – et l’espace nécessaire aussi. C’est pourquoi GFD souhaite agrandir considérablement ses espaces de production et de recherche dans le Science Park II. Le développement positif des affaires se poursuivra, car GFD possède plus d’une douzaine de brevets importants pour la production de diamants artificiels. « Nous sommes leader du marché mondial. Les autres entreprises ne peuvent pas le faire », constate fièrement le Dr Gluche.
« Nous faisons nous-mêmes la recherche appliquée, la recherche fondamentale doit passer par l’université, car celle-ci dispose de microscopes très spéciaux », explique le Dr Gluche à propos de la collaboration avec l’université. Les étudiants y font des recherches sur la manière de produire des couches de diamant artificiellement, avec une dureté totale et une surface aussi lisse que possible.
Le transfert de connaissances n’est pas une voie à sens unique. Le GFD vient d’attribuer un contrat de recherche de deux ans à l’université. Le GFD prévoit de financer ce projet à hauteur de 130 000 euros. Le Dr Gluche qualifie le travail et la recherche dans la Cité des sciences et les Science Parks d' »extrêmement efficaces. Il y a ici un environnement de développement fantastique ».
